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Val.
Voilà où on a dormi ! Bon, on réalité, c’était vraiment pas si mal et en plus, c’était à 2 pas de la plage donc on a eu le bruit des vagues toute la nuit, c’était plutôt cool !
Le reste de la journée n’est pas fantastique car on a l’impression d’être vraiment paumé dans une sorte de No Man’s Land sans vie… On enchaîne les marais, les dunes, les marais, les champs, les marais… avec rien à l’horizon, c’est déprimant (qu’est-ce-que ça va être quand on traversera certains Etats déserts des Etats-Unis, on préfère ne pas y penser !).
Le soir, on espère se poser vers 17h car de toute façon, on n’est pas à côté du prochain village / bourg et on en a marre ! On continue de rouler juste histoire de trouver une maison, ferme ou autre pour remplir notre jerrican d’eau, et même là, mission impossible ! On croise 2 pauvres baraques sur plusieurs kilomètres : une vide et l’autre abandonnée…
Pas le choix, sans eau, nous voilà obligés de continuer jusqu’au prochain bled…
Là-bas, on ne se pose pas de questions et on tape direct aux portes car on en a un peu (clairement) marre de cette journée.
Par chance, on trouve très rapidement refuge chez une petite famille très sympathique qui nous accueille même pour un bon repas et une douche chaude ! Qu’est-ce-que ça fait du bien ! Encore merci à vous !!! Et désolés de ne pas avoir pu vous aider à finir ces fameux cocktails sans alcool, on préfère avec nous ! 😉
J’ai malheureusement complètement zappé l’appareil photo ce soir-là, mea culpa fidèles lecteurs… :-/
Valérie, imagine dans l’état où va se trouver ta mère quand vous serez dans les déserts des Etats Unis .Je vais prendre un abonnement chez San Felice ! 🙂