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Val.
Quand on se lève ce matin, il pleut des trombes d’eau, super… On range nos affaires comme on peut sous la pluie, mais on n’est pas des plus efficaces ; du coup, on part assez tard, vers 10h30, après un dernier au revoir à Isabelle.
A Isabelle seulement car Laurent va nous accompagner sur un bon bout de chemin aujourd’hui, malgré le temps tout pourri, c’est courageux !
On alterne entre grosses averses et beau temps (mais c’est quand même les averses qui priment, ce serait trop beau sinon !).
Une vingtaine de kilomètres plus loin, c’est cette fois à Laurent qu’on dit au revoir, ou plutôt à bientôt car on risque fortement de se recroiser sur la côte Ouest des Etats-Unis. Eux aussi partent là-bas en août pour un voyage d’un an, et il se trouve qu’on risque d’être aux mêmes environs à la même période, ce serait cool !
Quelques kilomètres encore plus loin, on roule sous un tunnel où des ouvriers sont en train de changer les ampoules. Ces gros bœufs ont apparemment foutu du verre et des vis de partout par terre – c’est en tout cas ce que nous dit un cycliste que l’on croise en sens inverse. Celui-ci nous déconseille donc de passer par là mais on est en haut d’un petit col, y’a pas d’autre route, et on a franchement pas envie de faire plus de 15 bornes de détour.
Tant pis, on prend le risque en roulant doucement et en faisant gaffe où on pose nos roues… et puis, avec nos 10 roues, on n’a pas crevé une seule fois en 4 mois, on est assez confiant.
La route à la sortie est assez sympa, puis ça descend c’est cool, RAS !
Et là, 2km plus loin, c’est le drame : pneu crevé pour ma remorque ! c’est une première !
Derrière nous, un sale nuage noir s’approche rapidement, on va prendre la rincée !!!
Du coup, on décide de se caler là où on peut au plus vite, c’est à dire dans un champ juste à droite de la route. Le spot est vraiment pourri car le champ baigne dans la flotte, y’a au moins 6-7cm d’eau au-dessus de la terre, c’est vraiment la mare, mais on n’aura pas mieux.
Par chance, on finit de monter le camp et on se met dans la tente juste au moment où le gros orage commence, c’est déjà ça !
Bon courage !!!