Kms parcourus : 79
Kms cumulés : 8156
Val & Alex.
Petite photo de la veille, avec Bill et Miguel.
Premiers vrais pas au Mexique ce matin. Nous nous levons très tôt histoire d’avoir du temps pour sortir de Tijuana car ce ne sera sûrement pas simple ! Nous sommes sur la route avant 8h, c’est plutôt rare ça !
Il fût un temps où Tijuana était considérée comme la ville la plus dangereuse du monde, c’est maintenant la 2ème ville après sa compatriote Ciudad Juarez, on est évidemment moyennement rassurés. Pourtant, lors de cette traversée (qui durera tout de même environ 25km !), nous ne nous sentons pas en insécurité, à aucun moment. Les mexicains sont vraiment sympathiques et joviaux, tout le monde nous dit bonjour, nous fait signe et nous encourage lorsque nous passons devant eux. Alors certes, la ville est pauvre, et nous traversons certains quartiers plutôt miséreux, mais même là, les gens sont souriants.
Les conducteurs quant à eux, sont aussi bien moins terribles que ce à quoi nous nous attendions. Ils font vraiment attention lorsqu’ils nous doublent et attendent patiemment derrière nous lorsqu’ils ne peuvent pas. Lors d’une montée assez raide à la sortie de la ville, un conducteur se cale même derrière nous avec sa voiture et ses warnings pour nous protéger des voitures, et nous « escorte » jusqu’en haut de la montée, où il nous double en nous faisant un signe de la main… trop sympa !
Enfin sortis de la ville, pause pipi dans une station-service où nous rencontrons Raul, un mexicain très avenant qui nous offre deux cafés. On pratique notre espagnol 20 bonnes minutes avec lui avant de devoir repartir, ça fait déjà deux personnes qui nous soutiennent aujourd’hui ! ☺
En sortant de Tijuana, nous n’avons pas suivi la route n°1 comme presque 100% des cyclistes car apparemment vraiment trop dangereuse. A la place, nous nous dirigeons vers l’Est, vers Tecate, pour ensuite bifurquer sur la route n°3, la « route des vins » locale, qui apparemment est très belle.
Mais pour éviter de faire un trop gros détour, nous ne montons pas jusqu’à Tecate même. A la place, nous prenons la route de l’université de Basse-Californie, qui est très belle jusqu’à l’université en elle-même, mais qui se transforme en piste ensuite.
Et cette piste, parlons-en d’ailleurs ! Après avoir passé l’université, impossible de trouver la suite de la route !!! Nous tournons pendant presque 1h à travers un petit bled, franchement craignos cette fois (on se rendra compte plus tard que c’est en fait un camp de réfugiés/insurgés) pour retourner au point de départ, où nous avions discuté pendant notre pause-repas avec le vigile du coin. Il nous dit d’attendre 2 minutes et va chercher quelque chose (ou quelqu’un ?). Nous le voyons réapparaître quelques minutes plus tard avec une bicyclette ! Il va en fait nous accompagner (encore une escorte !) jusqu’au début de la piste qui est difficile à trouver (et de 3 personnes en or, 3 !!!).
Enfin sur la piste ! Le souci, c’est qu’il a plu ces derniers jours, et que donc, c’est la GALERE !!! 12km dans la boue et les cailloux, pour sûr qu’on ne l’oubliera pas celle-là !
Alex (prend la relève !).
Enfin sortis de cette m$%&#, nous arrivons enfin sur la route n°3, où nous attend tout de suite un col à 650m, youhou ! Presque arrivés en haut, la police fédérale nous colle au cul avec les gyrophares pendant un bon moment, mais bon pas de bas-côté, et ça monte, donc… Ils attendront un peu. On s’arrête une dizaine de minutes après. Au final ils sont restés derrière nous pour nous escorter un peu, et une fois arrêtés, ils nous font la morale pendant un bon quart d’heure, comme quoi la route est dangereuse, et qu’il faudrait plutôt le faire en camion. Ok on y pensera. C’est vrai que la route n’était pas folichonne, mais bon ça s’est fait plutôt pas mal.
Enfin, nous sommes au sommet, après le bourbier et le col, ce n’est pas dégueu pour une reprise après quasiment trois semaines d’arrêt. Nous attend une belle descente sur six ou sept bornes, avec une route propre, ce qui n’était pas légion jusqu’à présent (même les routes bitumées sont assez fatiguées, avec des nids d’autruche, ce qui a d’ailleurs pour effet de tuer notre moyenne), pour arriver finalement dans un petit bled.
Il est 16h, nous demandons au commissariat s’il y a moyen de dormir par là. Ils sont super sympas, et nous proposent de nous mettre sur le parking juste devant. Il y a une petite aire de jeux où nous pouvons cuisiner (et de 4 !).
Le commissariat est vraiment petit, ils ne sont que trois à y bosser, deux partent en patrouille, et une reste la nuit. Il s’agit de Rosalba, avec qui nous discutons (enfin plus Val que moi… Mon niveau d’espagnol tourne autour de 0…). Elle est vraiment hyper sympa, une jolie rencontre.
Nous allons pour installer la douche du soir, quand elle nous propose de chauffer de l’eau, et d’utiliser la salle de bain pour se laver (il y a les évacuations au sol). Bon c’est spartiate, mais franchement l’eau chaude sans courant d’air ça fait toujours plaisir, surtout après aujourd’hui où nous avons beaucoup roulé dans la boue et la poussière, nous sommes vraiment crades. Merci Rosalba ! (et de 5 !).
Retour dans la tente vers 20h. Trois semaines qu’on n’y a pas dormi. On va enfin se relaxer… C’est à ce moment que tous les gamins du quartier débarquent dans le parc, et décident de brailler jusqu’au moment où j’écrit ces lignes…
Pas sûr que ça va être très relaxant comme nuit au final…
Pour sûr que cela va vous changer , fini les belles routes déjà ! J’espère que vous avez lu le comment
j’espère que vous avez lu le commentaire de Christelle , prenez en compte les conseils qu’elle vous donne . Moi et le Mexique ….. enfin ! soyez prudents, déjà sur la route .
bon courage et gros bisous !
Même si les route ne sont pas très carrossables ça commence plus tôt bien les Mexicains que vous avez rencontrés y compris la police sont sympas
Bonne continuation prenez soin de vous et soyez très prudents
Gros Bisous de Nous 5 à Vous 2