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Val.
Nous quittons notre camp de luxe derrière la station et reprenons la route.
Celle-ci n’est pas top aujourd’hui – en mauvais état et toujours beaucoup de monde. Marketa et Nicolas décident d’arrêter les frais et de faire du stop pour trouver un camion qui les emmènera environ 500km plus au sud. Ils en ont marre des bagnoles et camions, et surtout, ne se sentent pas d’affronter ces 500 prochains kilomètres de désert qui nous attend. Ce sera sûrement notre pire portion de route en Baja (Basse-Californie) car vraiment désertique, aucun bled, nous ne savons pas trop si nous trouverons de l’eau sur la route, et encore moins de l’électricité pour nos batteries, ça va sûrement être folklo !
Bref, c’était quand même cool de voyager un peu avec eux. Dernière photo de groupe et on se quitte après le repas de midi.
Comme on sort de la petite ville où on était, ben ça se vide ! Beaucoup moins de trafic et beaucoup moins de… de tout en fait.
J’aime bien le panneau « Valle Tranquilo », c’est un euphémisme !
Un autre panneau marrant aussi : ici, le terrain coûte 1$ le mètre carré ! C’est là qu’il faut investir !!!
Sinon, ça reste quand même super beau ! Dommage que ça ne rende pas trop sur les photos.
Par contre, les pauses pipi, ça se paye cher ici !
A chaque fois que Valdez sort faire son pipi, il se plante des cactus partout et nous regarde comme un malheureux genre : « euh, les gars… les gars… aidez-moi y se passe un truc là, j’peux plus marcher… ».
Et moi toute gentille en voulant l’aider, ben je fais la même !
Vers 16h, nous arrivons enfin El Rosario, où nous voulons nous arrêter. Nous allons directement demander à la police municipale, qui nous propose de nous installer juste en face de chez eux, dans le parc public, où il y a lumière et électricité, nickel !
500 kms de désert !! mais vous êtes malades !! Alexys je croyais t’avoir entendu dire que » je ne traverserais plus de deserts « !! Là je vous trouve imprudents , c’est pas de vous ça . Et Boyd n’a pas fini de souffrir aussi . vous auriez du faire comme vos compagnons de route .
Bon courage . Bisous
Aaaaah oui ces cactus de fou ! On a campé quelque fois encerclé par ces saloperies et tu finis toujours avec un dans la jambe. Ca se plante même dans les semaines de chaussures rien qu’en les frolant.
Avec tous ces bouts de cactus ambulants, z’avez pas encore réussi à crever un pneu ?
Pauvre Boyd c’est atroce surtout les épines se cassent en les retirant
Bon courage si vous décidez de traverser le désert
La Prudence serait de trouver un fourgon avec vos compagnons de route