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Alex.
On décolle après 2 jours, et 3 nuits au camping.
1er étape du jour : réussir à traverser Strasbourg centre. Pour vous situer, nous sommes au sud-ouest et devons aller vers le nord-est, et essayer de retrouver notre chère et tendre, j’ai nommé le canal !
C’est galère, il n’y a pas de piste cyclable (ou le peu qu’il y a, sert de parking…), la plupart des conducteurs ne nous calculent même pas et roulent comme des cons (pas tous heureusement), une demeurée a même failli s’emplafonner dans une autre caisse, juste pour être devant nous au feu rouge… Après une petite altercation avec ce dernier (dixit le copain de la conductrice), nous sortons de Strasbourg.
La journée, rien de bien palpitant, on roule, c’est toujours droit et sans grand intérêt.
Les bords de ce tronçon du canal sont très peu aménagés donc on galère vraiment à trouver un coin pour s’arrêter en fin d’aprem, on cherche une bonne heure et demi en vain.
18h30, il fait nuit, et ça commence à piquer. On décide de toquer au porte (Val s’y colle).
Après 5 refus (plus ou moins agréables), elle nous trouve un hôte.
Cette nuit nous la passerons chez Etienne, qui nous accueille dans son jardin sans avoir à négocier.
Nous plantons tranquillement la tente au fond du jardin, et il nous propose une fois l’installation faite de venir chez lui si jamais on a besoin de se réchauffer la tambouille du soir.
45 min, Etienne nous crie de sa fenêtre que le pastis est servi !
On débarque donc avec pâtes, sauce et tout ce qui va bien. Au final, la table est mise, l’apéro est prêt, et on est invité à manger avec lui. Sa mère lui a donné un rôti de veau avec sauce et purée de carottes maison (elle et son mari ont tenu un resto pendant plusieurs années). Et ben mes amis, c’était juste une tuerie ce repas, avec un bon petit rouge par dessus (Etienne a débouché une bonne bouteille… euh un magnum pardon de 1988, presque notre âge !) tout est au top !
La soirée passe tranquillement, et on est même invité à prendre une douche. On discute de tout et de rien, Etienne nous joue quelques morceaux au piano dans son salon, pendant qu’on sirote un petit cognac, c’est juste parfait !
C’était vraiment une super bonne soirée, et une très belle rencontre, un personnage dont on se rappellera longtemps.
On regagne notre campement vers minuit passé, équipé de bottes qu’il nous a prêtées pour ne pas se mouiller les pieds dans l’herbe, et d’une petite bouillote pour qu’on ait chaud aux pieds cette nuit ! Moumoute !